Addis Abeba, 6 décembre 2011 – En ce troisième jour de conférence, la question de la prévention de la transmission mère-enfant a été au cœur des discussions. Des appels ont été lancés pour que le nombre de partenariats soit augmenté afin que les besoins en santé des femmes soient satisfaits.
La plénière de ce matin s'est focalisée sur le renforcement des systèmes de santé, l'élimination de la transmission du VIH de la mère à son enfant et les nouvelles approches de prévention dans la réponse au VIH et aux infections transmissibles.
Les orateurs ont félicité les pays africains pour leurs efforts dans la distribution d'antirétroviraux aux femmes enceintes. Selon le conseiller principal sur le VIH à l'UNICEF, la transmission verticale doit être incluse dans les différentes contraintes de la santé maternelle et les efforts de planification familiale doivent être renforcés.
Bien que dans certains pays moins de 30% des femmes enceintes séropositives sont sous traitement, d'autres comme l'Afrique du Sud ont virtuellement réussi à éliminer la PTME. Le Prof Sheila Tlou, Directrice de l'Equipe régionale du l'ONUSIDA pour l'Afrique Australe et Orientale dans sa présentation a déclaré que le prochain défi était l'atteinte des femmes en situation d'extrême pauvreté et fournir des équipements aux communautés les plus démunies.
Le moment fort de la plénière a été l'intervention de Stephen Lewis, l'un des fondateurs de AIDS Free World, qui a rappelé l'audience de la nécessité de prendre en compte les femmes ainsi que de l'importance de la PTME. Il a poussé les personnes présentes à utiliser une approché préventive pour traiter la maladie, approche, qui, a été utilisée pour la première fois il y a cinq ans et conçoit des réponses spécifiques aux pays au VIH.
M. Lewis a, par la suite, accusé le Fonds Mondial et les pays donateurs de traitres et a mis l'accent sur les implications morales de la décision de réduire le financement. Selon lui, le débat de la dépendance envers l'aide étrangère n'en est pas un, les pays occidentaux ont pillé le continent africain pendant plus de six cents ans, ils n'ont pas le droit de se retirer maintenant.
Comme mentionné précédemment, les partenariats ont été un des sujets-phares de la journée. Trois conférences de presse ont eu lieu sur des thèmes diverses. De l'une de ces conférences de presse, donnée par l'AMREF, pour donner suite aux discussions de la veille sur le financement de la réponse au SIDA par les pays africains, est ressortie l'idée d'utiliser les partenariats public-privé pour financer le développement des infrastructures de santé ainsi que relever les défis de l'approvisionnement en matériel de santé reproductive.
L'ICASA 2011 doit clôturer ses travaux au centre Millennium d'Addis Abeba le jeudi 8 décembre

FR


